Rédigé par retrodev | Classé dans : Biblio
24
05 | 13
Mark Weiser est un chercheur visionnaire qui a dirigé le laboratoire d'informatique du Palo Alto Research Center de Xerox, et publié certains des articles fondateurs de l'ubicomp.
The Computer for the 21th Century
En Septembre 1991, dans Scientific American, un mensuel de vulgarisation scientifique réputé, paraît The Computer for the 21th Century. Dès sa première phrase, Mark Weiser définit prophétiquement le concept d'informatique ubiquitaire (terme qu'il a inventé trois ans auparavant) : The most profound technologies are those that disappear.
Il présente l'écosystème numérique mis en place au Xerox PARC, s'articulant autour de trois types d'appareils : les tabs, les pads et les boards. Les tabs sont des écrans de poche, également susceptibles d'être utilisés comme badges électroniques grâce à leur connexions infrarouges. Les pads sont des tablettes utilisables avec un stylet, permettant de travailler directement sur des documents distants, en se connectant au réseau local par un système sans-fil (proche du WiFi). Les boards, enfin, sont des écrans muraux pour le travail collaboratif. Aujourd'hui, il n'y a plus rien d'étonnant dans ces spécifications, car elles sont devenues notre quotidien.
Mark Weiser décrit ensuite un monde où l'informatique est diffuse, sous forme de tabs, de pads et de board, de capteurs, d'interfaces et de connexions transparentes. Il évoque le potentiel de ces technologies pour la collaboration à distance (savoir quand l'autre est disponible, converser, partager des documents) comme pour la vie de tous les jours. Ce récit d'anticipation ne semble pas loin de se réaliser, avec la généralisation de l'Internet mobile et des objets connectés. Néanmoins, il soulève des problématiques liées au respect de la vie privée et à la sécurité des données, qui n'ont toujours pas été résolues.
Designing Calm Technology
En décembre 1995, c'est avec John Seely Brown, un autre brillant chercheur du PARC, que Mark Weiser écrit Designing Calm Technology. C'est the Dangling String, l'installation artistique de Natalie Jeremijenko, qui illustre le concept de technologie calme. Ce câble, pendu dans le hall du bâtiment, était à relié à un moteur pas-à-pas qui s'activait en fonction du trafic sur le réseau local. Ainsi, plus le réseau était encombré, plus la corde s'agitait, émettant un léger bourdonnement. Ce système rendait non seulement visible et audible ce qui était latent, mais il le faisait de manière discrète, non-intrusive.
L'article introduit la notion de "périphérie", pour qualifier l'information qui est disponible dans l'environnement proche, mais qui n'accapare pas l'attention. Il cite en exemple le bruit du moteur lorsque l'on conduit et la luminosité d'une fenêtre de bureau. Cette information peut très rapidement devenir le centre de l'attention, et tout aussi rapidement revenir en arrière plan. Mobiliser la périphérie permet de rester en contact avec un nombre plus grand d'informations tout en diminuant la charge cognitive.
L'avènement de l'informatique ubiquitaire annoncée par Mark Weiser, en disséminant les ordinateurs dans notre environnement, nous expose à toujours plus de stimuli. L'usage des technologies calmes est devenu indispensable pour limiter cette surcharge informationnelle. Cependant, ce revirement ne viendra pas des producteurs de contenus, trop intéressés par l'économie de l'attention. Les technologies calmes doivent pouvoir être la réponse des usagers à ces intrusions et, alors, tout le potentiel de l'ubicomp pourra être exploité.
Mark Weiser est décédé le 27 avril 1999.
Liens
Mots clés : mark weiser, ubicomp, calmtech, calme, peripherie, ubiquitaire
Rédigé par oxo | Classé dans : Concepts
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05 | 13
Rétro-impression
Toujours aussi encombrante, mais de plus en plus pratique et rapide. Je veux bien sûr parler de cet objet cher à notre quotidien (dans tous les sens du terme…) : l'imprimante !
Les plus "rétros" d'entre vous l'auront certainement connue sous sa couleur "blanc-jauni" avec pour simple connexion un magnifique port LPT1 ! Délaissons rapidement les imprimantes USB pour passer au plus concret : l'imprimante connectée : ethernet, wifi et même cloud !
Il y a quand même un paradoxe à lever tout de suite : à l'heure de la sur-connexion des peuples, à l'heure où le mobile à pris le pas sur les postes fixes, quand on parle de dématérialisation, de données "dans le nuage", pourquoi sommes-nous encore tant attachés à imprimer ? J'essayerai de rester objectif, mais pour mon cas, mon imprimante est presque un outil de dépannage. Si dans mon passé d'étudiant j'ai apprécié l'avoir pour tout un tas de rendus, dans le quotidien il y a bien que l'administratif qui en profite…
Alors comment continuer d'utiliser son imprimante ? Quelles sont les tendances ? Comment l'ouverture des imprimantes au web peuvent-elles bouleverser quelque chose ? Voici ms éléments de réponse.
Print "Hello, World!";
Nous parlerons ici d'un point de vue fonctionnel, sans considération de "blocage technique" pouvant nuire à la créativité et à la projection de ce billet.
En 2010, HP était l'un des premiers à sortir l'imprimante du off-line et à lui donner une ambition "grand public". Alors certes, ils y ont tous mis ce qui était tendance (impression photo, écran tactile…) mais rien de fonctionnel ni de murement réfléchi.
Commençons par la photo, avec l'avènement du numérique le développement photo en a pris un sacré coup, ce n'est pas Kodak qui dira malheureusement le contraire. C'est ainsi que sont nées les imprimantes "photos". Petites, plutôt pratiques mais très chères et sans connexion. L'imprimante de demain sera accessible de partout sans fil. L'idée d'un fonctionnement avec une adresse mail me plait bien. Une photo, un album à sortir pour mamie ? Passez un mail à son imprimante et elle recevra le tout sans devoir ouvrir à la page 743 "l'informatique pour les nuls" que vous lui avez offert à Noël dernier.
L'avenir me donnera raison ou tord, mais je pense sérieusement que les années à venir, nous imprimerons certainement plus du contenu "web" que des documents "office". Alors pourquoi est-il toujours aussi compliqué (et moche !) d'imprimer une page web correctement… Quand je rencontre des intégrateurs branchés à fond CSS3 et responsive design qui ne sont pas capable d'imaginer une CSS d'impression propre, je m'énerve vite… Ceci dit, vous pouvez tester twitprint.com pour vous amuser et voir un rendu plutôt propre.
Mais au-delà du gros bloc (désormais noir) qui trône poussiéreux sur votre bureau, la tendance pour demain : la mini imprimante. Si si vous en avez certainement entendu parlé, c'est ce Little Printer. Ce petit gadget est capable de vous imprimer plusieurs fois dans la journée des éléments de votre abonnement (Twitter, RSS…). C'est son point faible : être capable d'imprimer uniquement des services fournit par le constructeur. Je dis attention ! Ça ne vous rappelle pas un certains Violet…
Je ne serais pas complet si je ne vous touchais pas deux mots de la folie du moment : l'imprimante 3D ! J'avoue franchement rigoler tout seul quand on me parle de ces objets. Au-delà de la prouesse technologique, quel usage quotidien et pratique peut on trouver à ces imprimantes ? Je cherche encore, mais je suis ouvert à vos idées !
Le test du grenier
Mais fidèle à mon habitude, je veux finir par un dernier élément qui vous permettra de vous amuser un peu. Avez-vous entendu parler de ce énième service Google : cloud print ? Ce petit service est repris par les différents constructeurs (Epson, Canon, HP, Samsung…) qui l'adaptent à leur sauce mais qui est riche en services. L'idée est simple votre imprimante possède une adresse mail liée à un compte google (qui gère en fait le contenu mail, les imprimantes ne gérant pas encore les protocoles pop/imap). Une fois la configuration effectuée vous pourrez : envoyer des mails à imprimer avec du contenu libre (vos photos, documents, mail…), numériser grâce à votre smartphone, imprimer aussi directement depuis des services comme dropbox, mais vous pourrez également utiliser ces fonctionnalités dans le sens inverse, c'est à dire numériser un doc vers votre cloud, smartphone etc… Et puis tout bêtement, votre PC portable pourra imprimer chez vous même (et surtout…) si vous n'êtes pas à la maison ! Tous les détails et les imprimantes compatibles : http://www.google.fr/cloudprint/learn/printers.html
N'hésitez pas à imprimer cette page :)
Votre serviteur.
OxO
Mots clés : imprimante, connectée, wifi, ethernet, lpt1, google, cloud, print, 3D, little printer,
Rédigé par retrodev | Classé dans : Produits
02
04 | 13
Les puces d'identification radio, ou RFID, sont de petites puces électroniques. Elles
contiennent généralement un identifiant (numérique), et parfois quelques données
complémentaires qu'elles peuvent transmettre à courte distance. S'intégrant facilement dans
notre environnement, ces étiquettes radio font partie des technologies clefs de l'Internet
des Objets.
Technologies
Les étiquettes passives ne possèdent pas de batterie, seulement un puce et une antenne.
Pour les activer, le lecteur comporte alors un transpondeur (émetteur radio) qui doit
émettre de l'énergie ainsi qu'un signal spécifique. La puce renvoie alors ses données, qui
sont captées par le récepteur radio également compris dans le lecteur.
Les étiquettes actives, elles, sont équipées d'une batterie. Elles n'ont donc pas besoin
de recevoir d'énergie pour émettre. Elles diffusent donc en permanence leurs informations,
et tout lecteur à proximité peut les recevoir. Ce fonctionnement actif permet également une
plus grande portée.
Les choses sont cependant parfois moins simples, et certaines étiquettes passives peuvent
avoir une batterie. Le lecteur déclenche la puce, mais sans avoir besoin de lui envoyer
d'énergie. Cela permet de bénéficier de la plus grande portée des systèmes actifs, en
conservant le fonctionnement par activation. Ce sont donc moins les caractéristiques
d'alimentation que celles de communication (permanente ou après activation) qui
différencient les deux types de puces.
Des RFID, actives ou passives, peuvent également embarquer des batteries alimentant des
capteurs, afin de stocker et transmettre des informations sur leur environnement.
Usages
La technologie RFID n'est pas récente, et les puces sont largement utilisées depuis les
années 80. Vous les avez sans doute déjà rencontrées dans des livres, sur des disques,
utilisées par les systèmes antivols des magasins et bibliothèques. En raison de leur faible
coût et encombrement, ce sont généralement des puces passives (et sans batterie) qui sont
employées. Les bornes près des caisses ou des portes jouent alors le rôle de lecteurs.
Les étiquettes RFID sont également souvent, comme leur nom l'indique, utilisées par des
systèmes d'identification : badges d'accès, colliers d'animaux de compagnie, et les nouveaux
papiers d'identités dans de nombreux pays. Leur emploi dans des systèmes de payement
électronique (généralement en intégrant la puce à un téléphone mobile) ne s'est pas encore
développé en France.
L'Internet des Objets offre déjà de nombreux exemples d'utilisation de cette technologie
autour d'interfaces naturelle (placer un zTamps sur un Mir:ror pour déclencher une
application), de systèmes de communication innovants (en ajoutant des puces dans de banales
cartes de visites) ...
Limites
Bien entendu, l'identification à distance peut faire peur, d'autant qu'il est difficile
de garantir qu'une puce puisse n'être lue que par un lecteur en particulier. La
multiplication des RFID nous expose donc à l'enregistrement, à notre insu, de données
potentiellement sensibles (localisation, habitudes de consommation, ...).
Un certain nombre d'applications critiques se sont tournées vers NFC (Near Field
Communication), une technologie assez proche mais dont la portée plus courte (une dizaine de
centimètres) rend l'utilisation dépendante d'une action volontaire (poser son badge ou son
téléphone sur le lecteur). Les codes-barre 2D (ou QRcodes) restent également très largement
utilisés en raison de leur coût presque nul.
Pour aller plus loin
Mots clés : RFID, puces, radio, NFC, QR codes
Rédigé par oxo | Classé dans : Concepts
18
03 | 13
La donnée est le nouvel or noir que tout le monde s'arrache ! Après des années passées à vouloir tout connaitre des consommateurs et pu pénétrer leur vie la plus intime (merci, Big Brother), nos informations, si futiles qu'elles puissent paraîtres, sont partout dans ce système qu'on ne connait pas bien. Ces grosses machines que vous ne verrez jamais : les bases de données.
Une étude de 2012 de Markess International montre que seul 31 % des décideurs liés à cette problématique ont mené une réflexion à ce sujet dans leurs entreprises et même 6 % ont tout juste engagé un développement. "Aujourd'hui, moins de 5 % des entreprises utilisent des technologies Hadoop (modèle de programmation open source de référence conçu pour traiter de très grands volumes de données), comme un entrepôt de données Hive, Hadoop File System, le framework MapReduce ou des bases de données NoSQL. Elles sont un peu plus nombreuses à utiliser des bases de données en mémoire (appliances), qui permettent d'accélérer les temps de traitement des informations" (Lætitia Bardoul, analyste senior chez Markess International).
Mais alors qu'est-ce que l'on attend et qu'est-ce que l'on imagine derrière ce "big data" ?
J'aime essayer de vulgariser les choses, mais pour cette fois c'est plus compliqué... L'avènement du big data repose en partie sur cette autre tendance : l'open data. Beaucoup de collectivités ou d'associations proposent désormais l'accès à toutes leurs données. Et oui, après les avoir collectées depuis si longtemps, autant qu'elles servent à quelque chose ! Je pourrais vous citer de nombreux exemples (que vous n'hésiterez pas à me demander en commentaire) mais revenons sur le cœur du sujet de ce blog : l'objet connecté !
Imaginez l'interconnexion entre objet et ces immenses bases de données. Pour prendre un exemple clair et bien mettre en image mon propos, je vais prendre un exemple qui me tient à cœur (un vieux rêve de gosse en fait...) le frigo connecté !
Si demain une marque de référence en électroménager hi-tech (citons Samsung, ne nous en cachons pas) mettait son savoir faire en électronique, notamment dans le monde du smartphone, pour garder votre frigo "à jour", sous entendu rempli de vos aliments préférés. Notre frigo serait équipé d'un lecteur RFID pouvant scanner les produits que nous avons. Prenons par exemple un magnifique pack de 4 yaourts.
Nous avons nos données en Input. Désormais, l'immense écran tactile présent sur la façade (c'est mon rêve après tout...) sera en mesure de nous proposer :
- un choix de recette puisée directement dans la BDD de Marmiton
- nous informer sur la date de péremption, les qualités nutritives du produit...
- l'application surveillant votre poids sera directement reliée pour vous proposer un peu d'exercice en fonction de la consommation ou vous conseiller sur la quantité consommable
Mais allons plus loin, connectons le tout à la base de votre hypermarché préféré. Notre gentil frigo sera bien sûr capable de déclencher une commande de 4 nouveaux yaourts quand le seuil de 2 restants sera dépassé. Commande dont le tarif vous sera communiqué directement. Mais pas de livraison pour 1 produit, soyons écolos et intelligents, votre commande partira chaque jeudi après validation de votre part...
Cette vision semble moins futuriste qu'au début du siècle précédent. Bien sûr les usages les plus fous sont encore à inventer et vu les applications pondues sur les différents "store" par nos amis les dev, nul doute que nous sommes promis à un bel avenir !
SOURCES :
Markess International
Le wiki d'Hadoop
Des infos complémentaires sur Map Reduce et des ressources
Mots clés : big data, QR codes, objets
Rédigé par retrodev | Classé dans : Produits
05
03 | 13
Aldebaran Robotics est une entreprise française spécialisée dans la robotique. Depuis octobre 2011, elle possède également Karotz, le successeur du Nabaztag, et tout l'héritage de Violet.
Robotique
En juillet 2005, Aldebaran Robotics est fondée par Bruno Maisonnier, un passionné de robotique et de science fiction. En janvier 2007, NAO, son premier projet, s'invite dans la presse française. Il s'agit d'un petit humanoïde principalement dédié à la recherche et à l'éducation.
En Août 2007, NAO est utilisé par la compétition de robotique RoboCup (détrônant Aibo, le chien robot de Sony). Fin 2008, ce sont les établissements de recherche qui bénéficient d'une version Academics de NAO. Depuis, de nouvelles phases de développement ont apportées de nombreuses innovations notamment au niveau des mains et de la reconnaissance vocale. En 2010, le robot est présenté à l'Exposition Universelle de Shanghai et, en 2012, il devient accessible au grand public (à plus de 15000€, tout de même).
NAO, 58cm pour 5kg, est un véritable concentré de technologies. Bardé de capteurs et basé sur un processeur Intel Atom, le robot est totalement autonome grâce à un système GNU/Linux. Il n'en est pas moins programmable sur toutes les plates-formes grâce à un environnement de développement graphique maison, Choregraph, ainsi qu'une série de bibliothèques et d'APIs Python, C++, Java...
NAO est employé dans la recherche en robotique, en automatique, en intelligence artificielle, mais aussi en sciences humaines, dans le cadre de travaux sur les émotions, l'autisme et la dépendance. Plus de 2000 exemplaires sont actuellement utilisés dans les universités des quatre coins du monde.
Karotz
Début octobre 2011, Aldebaran Robotics rachète la société Mindscape, placée en redressement judiciaire (deux ans après avoir racheté Violet NDLR). L'avenir de Karotz est donc assuré, et la communauté respire un peu.
Cependant les possesseur du Nabaztag, la première version du lapin intelligent, n'y gagnent rien. En effet, depuis juillet, le support a été abandonné et les serveurs arrêtés, déclenchant la grogne générale et plusieurs projets communautaires (voir l'article précédent). Mais en décembre, Aldebaran annonce la réouverture de nabaztag.com, avec un nouveau serveur faisant tourner OpenJabNab pour récusiter les Nabaztag tag les lapins de deuxième génération.
Aujourd'hui, Karotz est toujours disponible à la vente, avec ses MiniKarotz/FlatNanoz (ex NanozTag, des petits lapins équipés d'une puce RFID permettant de déclencher des actions sur le Karotz) et son écosystème d'applications variées. Cependant, point de Mir:ror, et encore moins de Dal:Dal, ces produits semblent avoir disparu avec Violet. Mais, qui sait, un jour peut-être vont-il réapparaître.
Projets
Pour Aldebaran Robotics, en tout cas, les projets ne manquent pas. En 2011, après l'incident de la central nucléaire de Fukushima, l'entreprise se pencherait sur un robot conçu pour travailler dans des environnements dangereux. Début 2012, elle présente Roméo, un nouvel humanoïde (1m40, cette fois-ci), dédié à l'assistance aux personnes âgées ou en situation de dépendance.
En Juillet 2012, Aldebaran Robotics rachète Gostai. Cette société, également française, développe Jazz, un système de téléprésence mobile (un visiophone sur roulette ... en mieux), le système d'exploitation spécialisé Urbi, ainsi que Gostai Suite, une collection de logiciels liés à la robotique. Jean Christophe Baillie, le fondateur de Gostai, va gérer tout le développement logiciel chez Aldebaran.
Plein de choses intéressantes sont donc à prévoir dans un avenir proche !
Mots clés : aldebaran robotics, robot, nao, karotz 1 commentaire(s)